Ryszard
Jastrzêbski EWE, Monika Filipek Instytut £¹czenia Metali [Instytut de
l’Assemblage des Métaux] Les principes fondamentaux de l’apprentissage du penser inconscient à l'exemple de la formation des ingénieurs ILM et des soudeurs TKS
par les méthodes polonaises 2ème
partie Traduit du polonais par Malgorzata Jednoralska-Józefczyk et Ewa Kloc
6. L’Apprentissage
du soudage précis en MAG Dans
ce chapitre nous allons décrire les algorithmes du pilotage du
processus de soudage, élaborés lors d’une formation destinée aux
ingénieurs. Ils permettent à un ingénieur de former des
soudeurs sans qu’il soit nécessaire qu’il soude lui-même /11
/. Dans la revue «Souder»”, la détermination
génétique de la coordination du mouvement de la main du soudeur
et de l’observation du bain de fusion a été analysée
/ 12/. A la base de la dimension du bain de fusion et de la durée
du chauffage, l'homme estime la profondeur de la pénétration. A la
base de la position verticale du liquide, le soudeur déduit l’épaisseur
et la forme du bourrelet de soudure. L’apprentissage du soudage
consiste à faire encoder dans le subconscient le fait que nous
obtenons une pénétration plus importante lorsque le bain de fusion est
plus petit. S’il est plus grand, le matériau se réchauffe mieux et
le métal liquide se fond avec les bords, ce qui permet de prévenir les
manques de pénétration. Une durée de chauffage courte permet le déplacement
du métal liquide à l’avant et d’obtenir une meilleure pénétration ;
par contre la durée du chauffage longue entraîne un meilleur chauffage
du matériau et l’absence de caniveaux. 6.1 Application précise
des couches de remplissage MAG par la méthode TKS Le liquide coule du haut vers le bas et il forme,
dans les parties inférieures, suite à la position verticale de
la courbe effectuée par la pointe de l'électrode, une soudure dont
l’épaisseur est plus grande. Pour cette raison, si nous réalisons
des balayages en partie basse, nous obtenons une soudure d’angle
concave. Dans le cas d’une soudure bout à bout,
pour effectuer un cordon sans caniveaux, il faut chauffer le matériau
de base à la température du mouillage. Nous devons laisser un
chanfrein de 2 mm non rempli, maintenir un important bain de fusion qui,
suite à la conductivité thermique, chauffe la tôle. Il faut
donc maintenir la pointe de l’électrode au fond du chanfrein,
à une certaine distance des bords, ce qui favorisera une lente
fusion du chanfrein et un long chauffage des bords /10, /12 /14 / Nous
commençons la formation en soudage par une exécution précise, en
position verticale, des soudures d’une
épaisseur de 0,5 mm, 1 mm, 1,5 mm, 2 mm, 2,5 mm, 3,5 mm, 4 mm, 5 mm, et
de 5,5 mm. Nous réussissons grâce à la modification de la
trajectoire du mouvement, ensuite nous remplissons le chanfrein de sorte
que sa profondeur sur la longueur de 6 cm varie de 0,5 à
5 mm (dessin no2). L’apprenti doit régaler cette
surface en examinant la profondeur et en modifiant la trajectoire du
mouvement de manière à placer une couche dont l’épaisseur
permette de remplir le chanfrein sans caniveaux (figure
n° 2) Ø
En effectuant divers mouvements pendant le soudage
vertical et en changeant la vitesse d’avance de soudage pour obtenir
une épaisseur uniforme, indépendamment de l’écoulement du liquide
du haut vers le bas, le soudeur règle la vitesse d’avance de
soudage par rapport à la trajectoire du mouvement de sorte
qu’en réalisant un balayage à l’arc en partie basse, il
obtienne une épaisseur de 0,5 à 1 mm. Ø
Quand il effectue des zigzags, il obtient une épaisseur
de 2 mm. (figure 3b) Ø
Lorsqu’il réalise un balayage en partie haute,
l’épaisseur égale 3 mm. ( figure 3c) Cela se passe ainsi, parce que à
l’intérieur de la couche de remplissage le bain de fusion est très
chaud, et les bords sont froids. Le métal froid venant d’une électrode
qui se fond et dont la température est comparable avec celle de fusion va
couler lorsque le bain de fusion sera réchauffé à une
température plus élevée que la température de fusion,
ce qui est plus facile d’obtenir à l’intérieur qu’aux
bords. Il est possible de retenir
l’arc élecrique aux bords et de fondre plus d’électrode, et grâce
à cela, en repoussant le métal des bords vers l’intérieur, on obtient une
couche de 3 mm. / 9 / Figure
2 : Application précise des couches de remplissage par la
modification de la trajectoire du mouvement Dans les trois cas, un cordon est effectué de
sorte que la limite du liquide se déplace sur le bombé du cordon précédent.
Ceci garantit un cordon convenable (psychophysique) (figure n°). Figure
3 : Modification de l’épaisseur d’une couche simple par la
modification de la trajectoire du mouvement Afin d’obtenir une épaisseur plus grande (4 mm),
le soudeur, lorsqu’il effectue le mouvement à gauche, place les
couches de façon à ce que le chanfrein soit entre elles (figure
4). Lorsqu’il fait le mouvement à droite, il régale
l’inégalité qui s’est créée par l’exécution d’un cordon entre
les deux précédents. Pour obtenir une couche de l’épaisseur de 5 mm,
il doit réaliser simultanément deux couches par un balayage à
l’arc en partie haute et par un balayage à l’arc en partie
basse, chaque cordon étant placé le long de l’autre de façon à
ce que la limite du cordon soit réalisé sur le bombé du cordon précédent. Figure
4 : Régalage du chanfrein dont la profondeur change. Application de
la couche double Cette méthode de l’apprentissage du penser
inconscient permet en 10 jours, soit 4 heures de formation par jour,
d’apprendre à appliquer de manière précise les couches de
remplissage. 6.2 Apprentissage du penser
logique dans la réalisation précise des pénétrations à la
racine par l’application de la méthode TKS Afin d’apprendre à un
soudeur à réaliser de manière précise des pénétrations
à la racine dans toute condition, il est nécessaire d’ installer
en lui une logique de pensée lui permettant un pilotage précis de la
fusion du métal et de la pénétration des bords aussi bien quand l’écartement
est étroit que quand il est large /7/. Le soudeur doit également
apprendre à penser et gérer la quantité des calories à
introduire de sorte que, même si les paramètres de soudage
sont mal adaptés, il soit à même d’effectuer une bonne pénétration
à la racine. Le soudage à la
main est différent du soudage automatique,
car le soudeur soude en employant
un surplus d’énergie et il régle,par l’épaisseur
du liquide en bas de l’arc, la quantité de chaleur introduite dans le matériau, ce
liquide étant un isolant pendant
de l’introduction de la chaleur du haut vers le bas. Dans ce but, il faut établir la
position de l’arc par rapport au bain de fusion /15/. La méthode TKS apprend aux
soudeurs à choisir correctement la tension et les mouvements nécessaires
à la réalisation de la pénétration à la racine quand l’écartement
égale de 1,5 à 4 mm, à travers la modification de la
tension (d³ugoœæ ³uku i wielkoœæ jeziorka) et de la
trajectoire du mouvement de l'électrode./ 21/, /22 /
Les systèmes
pareils sont utilisés dans la robotisation. /19/, /20/ Figure
5: Influence de la technique de conduite du bout du fil sur la profondeur
de la pénétration En augmentant la vitesse du mouvement
rectiligne nous augmentons la profondeur de la pénétration des bords. En
passant aux mouvements balancés nous diminuons la pénétration et nous
provoquons même un manque de pénétration. Lorsque l’écartement
est correct, le soudeur peut contrôler le processus. La situation devient
plus compliquée quand l’écartement est trop grand ou trop petit. Figure 6 : Influence de la technique de soudage sur la forme de la pénétration
à la racine Selon cette logique (figure n° 6), si l’écartement est petit, l'arc électrique doit être placé dans
la partie avant du bain de fusion. Si l’écartement est grand, il doit
se trouver dans sa partie arrière. Dans ce cas, les possibilités
de doser la quantité des calories à introduire par le soudeur sont
limitées. Lorsque l’écartement est grand, il y
a une possibilité de réglage à l’aide des mouvements balancés.
La meilleure solution est de maintenir l’arc à 2mm ( le
refroidissement est plus grand plus loin des bord ) du bord de la partie arrière du bain de fusion. Si nous constatons
la pénétration des bords et la pénétration à la racine, nous déplaçons
l'arc vers le second bord. Puis, il nous faut régler les paramètres
de soudage. Nous allons essayer d’analyser la logique qui permet au
soudeur qui s’en sert d’effectuer une pénétration à la racine
lorsque l’écartement n’est pas correct et lorsque les paramètres
réglés par hasard ne garantissent la stabilité de la lumière émise
par l’arc. Dans le cas de l’onduleur produit par
l’entreprise de Wroc³aw ASPA R3000, afin d’obtenir le bruit,
l’avancement du fil est adopté à la tension déterminé
auparavant. Ainsi nous obtenons les surfaces sans éclats. Dans le cas de
ces paramètres optimaux pour la pénétration, la relation entre le
courant et la tension programmée est la suivante :
I = (U– 10) x 10 (Ampère) Lorsque l’écartement est étroit
(1,5mm), nous devons adopter une tension plus haute et mener la torche
à une plus grande vitesse afin de pénétrer une largeur qui
permette de vaincre les forces de tension superficielle et de pousser le
liquide au travers de l’écartement. (Comme nous
pouvons le voir à Figure no6) ...., même si
les paramètres de soudage sont relativement bas, le soudeur réussit
à pénétrer les bords. Le
métal froid qui baisse
la température du bain de fusion, donc la quantité du fil fondu, est
reglé par l’avancement du fil (le courant du soudage) et la température
du bain de fusion est elevée par l’augmentation de sa dimension par la tension plus
haute. Lorsque l’écartement est grand, nous
devons adopter une tension moins haute, néanmoins suffisamment haute pour
maintenir la pointe de l'électrode à une certaine distance du bord
du chanfrein et ne pas être obligé de sortir hors de la zone du métal
liquide. Dans ce cas, nous esseyons de pousser le liquide en avant en
augmentant la pression de l’arc pour ne pas laisser le liquide parvenir
aux bords et pour rendre possible le remplissage de l’écartement et la
solidification du liquide dans le chanfrein avant que le bord de l’oeil
ne soit pénétré. Figure 8 : Entraînement : la réalisation d’une pénétration
d’une tôle de 10 mm, écartement 1.5 mm, différentes réglages de la
soudeuse : a/ la vue observée du côté du chanfrein b/ l’aspect
de l’arête de soudure /15/ Figure 9 : Entraînement : la réalisation d’une pénétration de la
tôle de 10 mm, écartement 4 mm , différentes réglages de la soudeuse :
a/ l’aspect de l’arête de soudure b/ la vue observée du côté
du chanfrein L’adoption de cette logique du penser
inconscient permet au soudeur de réaliser des assemblages soudés précis
et de haute qualité de manière répétitive, indépendamment de la
qualité de préparation des bords ou d’autres difficultés qui peuvent
intervenir pendant la réalisation de ce travail. Ces algorithmes peuvent également
trouver leur application dans la programmation des robots industriels
intelligents. Comme cela est demontré à la figure no 8,
il est possible de compenser la quantité de la chaleur introduite dans
la
tôle, par le changement de la trajectoire du mouvement ayant le courant électrique de 110
A et de 145 A, et réaliser la même pénétration./15/ Cette façon de construire des logiciels pourrait
constituer un tournant dans l'informatique car l’algorithme du penser
inconscient et de l’utilisation des standards était jusqu’alors
inaccessible pour les informaticiens./9 / A moins que la coordination avec l’observation peut
être transposée
dans la robotisation, la reconnaissance du bain de fusion, autrement
dite la capacité, est plus
compliquée.
/ 8 / Puisque la reconnaissance d’une image consiste à
reconnaître
les descriptions, il faut donc employer le savoir linguistique qui sert à la description des images. / 23 / Ce n’est pas par hasard que les propriétés
de la vue se transposent à
la littérature, on juge les héros
selon un
point de vue (d’un président,
d’un soudeur) , sur
le fond de
quelque chose, dans la perspective nationale par exemple. / 16 / , /17/,
/18/. Ainsi une interprétation
tout à fait différente apparaît. Ce que voit un soudeur est le résultat de l’analyse des images précédentes
et du savoir comment les mouvements d’un soudeur influencent l’aspect
physique d’un cordon pénétré./9/ 7.
Possibilités d’application de la technique aérotechnique dans la
formation des soudeurs L'homme moderne vit dans un monde des
informations qu’il reçoit à l’aide du sens de la vue. Rien
d’étonnant donc a ce que ce sens soit de plus en plus surchargé. Voilà
pourquoi toute tentative de remplacement de la vue ou de l’ouie, ne
serait-ce que partiellement, constitue une tâche utile. Le premier
exemple, déjà historique, de la réalisation de cette idée, est
la lecture de l’écriture Braille par les personnes aveugles (1826).
Dans les années vingt du XX-ème siècle, il y a eu des
tentatives qui visaient à adopter les appareils de communication
acoustique existants aux sens cutanés au moyen des transmetteurs,
toutefois les paramètres de ces signaux n'étaient pas adaptés
à la sensibilité des récepteurs./15/
7.1 Méthodes électrotactiles non conventionnelles de transmission
des informations Des
tentatives successives remontent à 1957 où F.A. Geldard a
prouvé que dans un système de la communication cutanée -
vibratoire bien élaboré, l'homme peut recevoir à travers la peau
des communications avec une vitesse de 38 mots anglais de 5 lettres
à la minute. L'activation de la peau par des stimuli électriques
qui se différencient par l’intensité du courant (3 niveaux), par la
durée des impulsions (0.5-2.0 secondes) et par l’endroit de
l'application des électrodes sur les membres et le tronc, donne encore de
meilleurs résultats. Cela signifie qu’ il est possible d’ exploiter
jusque à 45 signaux électriques cutanés différents , chacun de
1700 bit environ. En
Pologne, le professeur W. Starkiewicz s'occupait de ce genre de problèmes
au début des années soixante-dix. Il a construit "Elektroftalm”-
appareil unique à l’échelle mondiale qui remplaçait la vue aux
personnes aveugles. Un caméra porté par une personne aveugle
transformait l’image de l’environnement en des impulsions vibratoires
– tactiles de l’appareil qui activait des centaines de transmetteurs
électromagnétiques, placés sur le front de la personne. Ainsi, une
image simplifiée de l’environnement était créée ce qui lui
facilitait considérablement une orientation élémentaire. A l’époque,
un tel appareillage était cher et surtout lourd. De plus, il émettait
à travers les transmetteurs électromagnétiques trop de calories. L'auteur de la présente publication s'est tourné
vers la construction et les recherches sur un appareillage laboratoire expérimental
qui servait à transmettre des signaux d’information à
travers une activation électrique des récepteurs cutanés des doigts de
la main./ 1/ Il a obtenu des résultats
encourageants. L’appareil "USPJ” qui a été construit permettait
de transmettre des alarmes (p.ex. des signaux avertisseurs) dans le système homme – machine à un niveau proche à la
signalisation visuelle . La signifiance particulière de la
transmission des informations tactiles est notamment manifeste là,
où le canal visuel de l’opérateur est entièrement occupé
ou surchargé et le canal auditif
ne peut pas jouer son rôle à cause du bruit excessif. Une telle
situation se produit, par exemple, pendant l'atterrissage d’un avion
dans des conditions défavorables. Le pilote dispose des centaines
d’appareils de signalisation, de mesure et de commande placés sur le
grand pupitre de commande, donc la probabilité d’omission d’un signal
essentiel du point de vue du pilotage de l’aéronef et de sa sécurité
est trop importante. Les conséquences et les coûts d’un accident
éventuel sont si élevés que la recherche des solutions originales et
à grande échelle devient une nécessité. Des situations pareilles
se produisent dans beaucoup d’autres domaines de l’activité
professionnelle, non seulement dans le cadre des fonctions exercées par
les gens mais aussi dans la formation des salariés. Actuellement, il est
possible de perfectionner les solutions décrites par l'utilisation de la
technique numérique et du transfert télémétrique des signaux. Nous
obtenons ainsi la miniaturisation importante des appareils, la
consommation d’énergie et le dégagement de chaleur réduits, beaucoup
plus grande précision et immunité aux perturbations. 7.2 Application des gants « aéronautiques »
électrotactiles dans le soudage La
formation des salariés joue un rôle essentiel dans le travail plus
efficace des appareils. Dans beaucoup de domaines, elle devient de plus en
plus chère et durable. Pour cette raison, les recherches qui ont
pour but d’améliorer l’efficacité deviennent à présent plus
importantes que jamais. Nous ne connaissons pas encore aujourd'hui tous
les facteurs qui déterminent l’acquisition d’un savoir-faire et
d’habitudes nouveaux, entre autres, parce que souvent cela se fait au
niveau du subconscient /2 /. Dans le cas de la formation des soudeurs, où un
conflit entre le bon sens et l’application des schémas standard et des
images qui illustrent le phénomène apparaît, la création d’un
appareil auxiliaire pour la formation semble très prometteuse. Le soudeur au cours d’un soudage ne sait pas
quelle est la tension ni quel est le courant électrique, et les
technologues qui ont étudié le soudage automatique exigent que les
soudeurs contrôlent ces
paramètres. Dans le
chantier naval militaire (Stocznia Pó³nocna à Gdañsk) les
enseignants peuvent à la base de l’observation de l’arc électrique
et du bain de fusion estimer exactement le niveau du courant électrique
et de la tension. Pourtant, jusqu’à présent personne n’ a réussi
à bien décrire cela et à l’apprendre aux autres soudeurs.
Les appareils électrotactiles rendent possible un contrôle précis de
ces paramètres au cours du soudage à la main. /
15/. Cet appareil pourrait transmettre aux
soudeurs les informations concernant le dépassement des paramètres
optimaux de l’effectuation des soudures dans des conditions définies et
qui ne peuvent être transmises par la voie visuelle ou/et auditive.
La commutation de tels signaux à une modalité nouvelle de
stimuli-signaux peut contribuer aussi à la création dans le
cerveau d’une image complète et adéquate de la situation ce qui
ne pouvait pas se faire jusqu’alors pour des raisons mentionnées
ci-dessus. L’apparition des processus « intermédiaires »
dans le système homme-ordinateur justifie ces prévisions.
L’interaction entre les sens et les effecteurs de l’homme et les
processus de la réception, de la transformation et du transfert des
informations par l'ordinateur apporte la création d’une qualité
nouvelle des activités liées à l'utilisation de l’ordinateur
dans la réalisation des tâches définies. Autrement dit, un appareil
nouveau qui assiste au travail de l’homme contribue non seulement
à une simple amélioration de son efficacité mais aussi à
la création des programmes d’action de plus en plus parfaits, placés
plus haut dans l’hiérarchie. Cela explique une particulière
facilité de maîtrise des plus récentes solutions informatiques par les
enfants chez qui les fonctions liées à la formation des plus
importantes capacités et facultés nécessaires dans la vie n’ont pas
encore été achevées et stabilisées. 7.3. Un processus compliqué
de transformer des informations par l’homme.
L’homme est un être
qui agit instinctivement, mais aussi qui réagit d’une façon émotive.
Un être qui peut, à l’aide de la pensée briser les
automatismes et agir d’une manière consciente et controlée où
les processus d’orientation et de programmation jouent (ou doivent jouer)
un rôle prioritaire. C’est un particulier « trois dans l’un ». Dans cette hiérarchie,
selon la pensée de H. Jackson, à mesure du passage du niveau le
plus bas à celui le plus haut, nous rencontrons une liaison de plus
en plus étroite de la structure et de la fonction, du stimulant et de la
réaction, ainsi que de la cause et du résultat. Cela assure à
l’unité une grande autonomie, des possibilités de la création d’une
nouvelle réalité, pas seulement virtuelle, et même d’une
nouvelle autocréation d’évolution. Une
certaine partie de comportements (comme on l’a déjà mentionné
plus tôt) est programmée génétiquement, une autre partie s’appuie
sur des associations (des instinctifs) émotivement positives ou négatives,
une parité suivante provient de l’action conforme au but appuyée sur
les activités de pensée, d’apprendre d’imaginer etc., c.a.d. les
processus cognitifs, liés avec la transformation des informations prélevées
de l’entourage externe et interne de l’unité. Nous
sommes donc des être complexes et compliqués qu’on ne peut pas réduire
par exemple à un rôle d’un robot exerçant strictement les
ordres ni d’un animal agissant instinctivement, ni d’un excellent
ordinateur transformant un immense nombre d’informations en un temps très
court. Un être humain est à la fois un
animal, un robot et un ordinateur, mais même cette comparaison
n’est pas suffisante, il est quelqu’un de beaucoup plus :
l’homme est ce qu’il peut être ! Dans une telle structure régulatrice, les systèmes
fonctionnels qui s’etablissent grâce aux rétroactions, gagnent la
capacité de l’autoorganisation des fonctions psychiques coopérant
entre elles-même et permettent la préparation adéquate et
dynamique d’un organisme à des conditions externes et internes
changeant en route vers la réponse aux divers besoins qui apparaissent./3/ Un but, étant un facteur arrangeant et intégrant,
joue un rôle fondamental dans l’établissement de ces systèmes.
Un exemple de la création de tels systèmes
est l’apprentissage de l’écriture et de la lecture, au cours duquel
se produit une coordination automatique des processus de l’observation
et des fonctions effecteurs : le travail des muscles. L’adaptaftion aux conditions difficiles et
particulières de l’action, par exemple : la maîtrise des
nouvelles capacités, est un résultat du fonctionnement du système
de l’autorégulation dont l’activité est assurée par des sous-systèmes
coopérant qui conduisent à l’établissement des nouvelles propriétés
de système qu’ils ne possèdent pas séparément. Dans le processus de l’adaptation il se produit
une réformation des structures propres et une formation de nouveaux
systèmes fonctionnels, si les conditions difficiles et
particulières subsistent plus longtemps. Un immense flux d’informations est atteint chaque
seconde par l’intermédiaire des organes des sens ; le système
nerveux central qui est pourtant situé dans l’étage le plus haut du
cerveau ne transforme que
tout au plus qu’une partie constituant environ 0.1 % de sa valeur de départ
cad. seulement une proportion insignifiante d’informations en provenance
de l’entourage est consciemment transformée. Décrit généralement le système hiérarchique
de régulation des actions agit dans une telle manière que, dans
des conditions du travail des sous-systèmes pas troublé
fonctionnant dans les étages les plus bas, les sous-systèmes étant
plus haut n’y participent pas.
R Figure
10 Schéma hiérarchique de régulation
du comportement de l’homme Toutefois, nous ne nous rendons pas compte des
actions de la respiration, nous ne dirigeons pas le travail de muscles
particuliers des extrémités en marchant. Paradoxalement : l’inclusion de la
conscience à ces activités peut même provoquer une
perturbation de la coordination automatique qui se traduira par exemple
par un trébuchement pendant la course. Dans ces conditions les processus de pensée
peuvent être engagés à une résolution créative des
nouveaux problèmes. Quand une nouvelle situation atypique se présente,
dans laquelle les systèmes fonctionnels connus vont paraître
inutiles (dysfonctionnels) , l’étage le plus haut entreprend une
intervention et intercepte directement la direction des activités
envisageant à la maîtrise d’une nouvelle capacité et à
la naissance d’une accoutumance décente, cad. à la naissance
d’un nouveau système fonctionnel. Ces nouveaux systèmes
s’établissent dans un processus d’apprentissage, par exemple au cours
de la formation des soudeurs, de l’enseignements des langues étrangères,
de la musique, de la plastique./ 4 / Décrites plus tôt les difficultés de
l’acquisition des capacités désirables, comme le résultat des
observations produisant l’image de la situation discordant avec les schémas
connus des fragments de la réalité détérminés et conduisant vers une
mise à profit des activités invétérées inadequates peuvent
être particulièrement incommodes dans le cas où
l’employé se formant a eu déjà plus tôt certaines capacités
et s’en est fait des habitudes d’actions improfessionelles. /
5 /
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