Mgr
in¿. RYSZARD JASTRZÊBSKI, Prezes Zarz¹du
Technolkonstrzêbski Co Sp. z
o.o. w Krakowie,
L’application
de la psychologie cognitive et de la mécanique des mouvements musculaires
dans l’entraînement des soudeurs. RÉSUMÉ
Dans les années 80 on
manquait d’ordinateurs assez performants pour adapter des acquisitions
de la bio-cybernétique. Pour cette raison, les auteurs de l’article qui
suit en coopération avec les psychologues ont commencé par chercher
à élaborer les méthodes de « programmation » du
cerveau du soudeur. Cette
analyse approfondi du sujet a permis aux psychologues d’élaborer et
d’introduire dans la formation des soudeurs des méthodes plus
performantes et plus
effectives. Ces méthodes-ci peuvent être utiles également
à la création des logiciels qui visent le travail des appareils
industriels robotisés. La
psychologie cognitive contemporaine qui se concentre sur la construction
du cerveau humain afin de comprendre les principes du psychisme humain,
profite de l’acquis scientifique des bio-cybernétiques polonais. Ces
expériences permettent de formuler quelques conclusions pratiques qui
peuvent s’avérer profitables dans la révision des normes concernant la
formation des soudeurs. 1.
Introduction Une
grande concurrence dans la formation des soudeurs proposée à
Cracovie dans les années 90, a obligé les auteurs de cet article
à améliorer la qualité des instructions organisées. Le marché
des entreprises privées exigeait que les soudeurs instruits disposent
d’un savoir-faire adéquat pour qu’ils puissent être embauchés
sur les travaux commandés par les entreprises d’ouest. Il
s’agissait en particulier, des exigeances du marché allemend qui ont
provoqué les recherches de nouvelles solutions dans les domaines qui
jusqu’alors n’étaient pas pris en considération dans le contexte
de la soudure. 2.
Le programme de recherche. Il
n’y a pas encore d’application pratique d’une telle technologie de
soudage où l’appareil industriel de souder équipé de senseur
optique permette, à la base de l’ analyse d’une image,
l’effectuation d’un joint des tuyaux au moment où leur
position est légèrement inexacte ou qu’une préparation de la
rainure manque de précision
(dérive des bords, hauteur du talon et la fente qui changent). Ce
n’est qu’un soudeur bien formé qui est
à même d’accomplir cette tâche. Afin
d’intensifier et d’améliorer la formations des soudeurs, on a
entrepris un effort pour définir les facteurs qui influencent
l’action du soudage. Les facteurs suivants on été relevés :
entraînement physique, perception visuelle et coordination des
mouvements et de l’observation. 2.1
Entraînement physique. On
pourrait croire que les relations entre un participant d’un cours de
soudage et la coordination en soudage sont telles qu’entre un sportif
et son entraîneur. Si c’était le cas, il suffisait d’apprendre
à souder à une personne habile pour pouvoir lui confier la
coordination. En discutant avec les specialistes de la mécanique du
mouvement, on essayait de relever l’influence du développement
musculaire sur la maîtrise du soudage et d’élaborer des méthodes
alternatives de l’entraînement des muscles nécaissaires dans la
profession du soudeur. En
résultat, des objectifs suivants ont été formulés : n
développement
et entraînement des muscles, surtout des muscles du poignet, et
apprentissage des techniques de tenir et de manipuler la poignée ; n
consolider
les réflexes afin de maintenir la stabilité du soudage et d’obtenir
le cordon de soudure correctement formé. 2.2
Processus cognitif. Il
s’est avéré que les variables ne concernant que l’entraînement
physique ne garentissent pas les changements essentiels de la qualité
du soudage tels qui apparaissent au cours d’un entraînement régulier.
Des consultations interdisciplinaires (des ingénieurs et des
psychologues) dont le résultat était la division des facteurs influençant
la qualité du soudage, prouvent qu’il faut
avoir recours à la psychologie cognitive en tant que
science prédistinée à ce genre de problématique. La perception
visuelle ainsi que la coordination des mouvements et de l’observation,
voilà les sujets qui trouvent des solutions concrètes dans
cette psychologie moderne qui interprète la connaissance du
psychisme humain selon le critère des mécanismes de modification
de l’information. La connaissance de ces processus nous a rendu
possible d’optimaliser le processus de la formation même et améliorer
les compétences du soudeur en chef en y ajoutant la capacité do
corriger les mouvement du soudeur. L’application
de trois modèles de la psychologie cognitive : l’analyse
composée des caractéristiques du pandémonium, l’analyse par la
synthèse des expériences et la comparaison avec le prototype,
permet d’égaliser les chances de formation pour ceux qui sont moins
doués parmis 10% de la population prédisposé à la soudure. La
mise en pratique du modèle de l’analyse composée a permis aux
ingénieurs de créer des modèles de l’entourage du bain de
fusion excessivement colorés qui sont actuellement utilisés lors des
cours de formation. 2.2.1
Expectatives du technologue de soudure. En
ayant en considération de nouvelles possibilités, on a formulé les tâches
pour un psychologue: -
assembler le savoir concernant la manière de percevoir et
de filtrer l’image par l’apareil perceptif, surtout dans la
situation où la partie essentielle de l’image n’est pas
contenue, comme il est d’habitude, dans la
figure (des éléments clairs de l’image), mais dans le
fond (des éléments qui ne s’imposent pas en étant moins
visibles). (La
figure et le fond ce sont des notions techniques dans la psychologie
Gestalt) ; -
prendre en considération la possibilité d’acquérir
l’information sur les processus qui se déroulent pendent le soudage
au niveau inconscient de traitement de l’information ; -
assembler le savoir sur les études concernant l’apprentissage
des savoir-faire (praxis) basés sur la réaction entre la vue et les
mouvemnts musculaires ; -
élaborer des méthodes de l’expériment « à sec ». 2.2.2
Théories cognitives de l’identification des images. Des
théories cognitivistes de l’identification des images peuvent s’avérer
très utiles à spécifier les opérations de cognition qui
fonctionnent activement pendant l’activité du soudage. La psychologie
cognitive qui se développe dynamiquement, crée une possibilité de
mettre de l’ordre à cette spécification et, par conséquant,
de l’appliquer à la soudure. Trois modèles de
l’identification des images ont été analysés : n
le
système de comparaison avec le prototype (le modèle le
plus simple, la notion – clé c’est « le prototype », la
représentation à être identifiée. L’identification
s’opère par l’assimilation d’un signal extérieur au
prototype interiorisé. Le fait de retrouver le prototype qui corréspond
le mieux au signal, mène à l’identification de ce
dernier.) n
« pandémonium »
(ce
système se compose d’une série de démons
qui travaillent sur l’image réçue, chacun effectuant une tâche
différante. Le premier groupe de démons – les
démons de l’image fait le travail élémentaire : ils régistrent
tout simplement la première image du signal exterieur. Ensuite,
cette image est analysée par les
démons de caractères, chacun d’entre eux cherche dans
l’image présentée des traits caractéristiques définis : la
ligne ou l’angle d’un certain genre, la courbe ou le contour défini
etc. Les démons cognitifs épient
les réactions des démons de caractères. Chaque démon cognitif
est responsable de l’identification d’un groupe de caractères
défini. Le dernier élément est constitué par les
démons de décision qui sont en charge de l’évaluation de
l’intensité des réactions des démons cognitifs particuliers. Le système Pandémonium décrit l’ordre des opérations de l’analyse des caractères de l’image). n
le
modèle de l’analyse par synthèse (l’interprétation
des données sensorielles se base sur le savoir de ce qui est le signal.
Ce savoir est fourni par le contexte de l’événement sensoriel qui,
à son tour, est défini en tant qu’une énorme quantité
d’informations accumulées qui, d’habitude, sont utilisées
automatiquement pour la compréhension des événements. Ces
informations contextuelles constituent les expectatives dirigeant
activement l’attention sur quelques stimulants. Elles sont aussi
responsables de la sélection de ces stimulants. Ce modèle présente
la capacité d’auto-apprentissage.) Chacun
de ces trois modèles possède sa propre spécificité qui
est marquée par les difficultés apparaîssant à l’occasion
des tâches à problèmes, liées au traitement de
l’information sensorielle qui aboutit par la recognition de l’image.
L’application de ces théories dans le contexte du traitement de
l’information ayant lieu
pendent l’acte intentionnel du soudage, est présentée ci-dessous
à partir des expériences receuillies au cours de l’entraînement
des soudeurs. 2.2.3
Programme de recherche pour les technologues de soudure.
Afin de mettre en marche le programme de recherches, on a demandé
à une centaine de soudeurs en chef qui
menaient le Cours de
coordination et de contrôle des travaux de soudage organisé par
l’entreprise « Technokonstrzêbski Co Sp z o.o» (société
anonyme à responsabilité limitée) à Cracovie,
d’assembler les expériences et de faire un certain essai. Les expériences
et les essais ont eu lieu aux centres de formation des soudeurs des
entreprises renommées ainsi que dans les laboratoires de soudure des
universités techniques où on avait organisé les travaux
pratiques de la correction des mouvements du soudeur en cadre du cours
mentionné. Les
objectifs principaux de cette recherche étaient les suivants : -
connaître les éléments du bain de fusion et les processus qui
y prennent place, tels qu’il sont observés par le soudeur pendant son
travail et enregistré dans son subconscient ; -
entraîner la perception des éléments du bain de fusion peu
visibles mais importants dans le processus de soudage (la capacité de
filtrer l’image du bain de fusion) 3.
Système traditionel de l’entraînement des soudeurs –
le modèle psychologique de l’analyse par synthèse des
expériences. Jusqu’à
aujourd’hui, les programmes de l’entraînement des soudeurs prévoyaient
une gradation dans les exercises prévus pour un apprenti. Vu que ni les
processus dans le bain de fusion ni les algorithmes de l’automatique
des mouvements du soudeur ne sont pas complètement connus, il est
plus facile au moniteur de montrer en pratique un mouvement concret que
de l’expliquer en théorie. Selon
la norme polonaise PN-87/M-69900, il existe des cours de base et des
cours avancés, tandis que selon la norme européenne PN-EN 287-1, on
distingue des cours avancés pour un soudeur d’angle, pour un soudeur
des tôles, pour un soudeur des tuyaux. Dans les deux cas, la durée de
l’entraînement d’un
soudeur des tuyaux fait 300 heures de travaux pratique. Beaucoup
de bons soudeurs ne savent pas expliquer porquoi la soudure qu’ils
mettent en place est correcte tandis que celle mise par quelqu’un
d’autre est très défectueuse. C’est pour cela que les
soudeurs qui possèdent les certificats de UDT (l’Office de
l’Inspection Technique) n’eseignent pas leurs fils eux-mêmes
mais les confient aux moniteurs dans les centres de formation. 4.
Mecanisme cognitif et appretissage des techniques de soudage. L’apprentissage
du soudage s’opère d’habitude d’une manière suivante :
l’apprenti arrive à effectuer correctement un fragment de
l’endroit de la soudure et enregistre dans le subconscient l’image
du bain de fusion. Après un grand nombre d’essais, il apprend
à stabiliser ce processus et à atteindre l’image du bain
de fusion requise. C’est pour cette raison, qu’en soudant dans la méthode
MAG, après le surchauffage du matériel soudé et l’élargissement
du cordon, le soudeur raccourcit l’arc en corrigeant la tension sur
l’appareil de soudage et non pas le courant sur le dispositif. Afin
d’apprendre au soudeur à mettre en place l’endroit de soudure
qui soit poli, il vaut mieux lui dire de « mener la limite du bain
de fusion sur la surface du cordon précédent » au lieu de
« décaler le cordon d’une moitié de largeur du cordon précédent »
car cette division ne peut pas être précise. On procède de
la même manière pour mettre en place le cordon sans manque
de pénétration ni sans caniveaux à l’endroit de soudure.
L’entraînement qui suit stabilise de nouvelles connexions dans le
cerveau. Les
facteurs qui décident de la vitesse et de la qualité du soudage
effectué ce sont : la vue, l’ouïe, la perception, la
condition physique, l’intensité et la durée de l’entraînement, le
savoir-faire, l’expérience et la pratique en soudage. 5.
Influence des mécanismes de perception sur la qualité du
soudage – le modèle psychologique de
la comparaison avec le prototype. Chaque
candidat au soudeur est soumis obligatoirement à un examen de la
vue. On a observé les difficultés auxquelles se heurtaient les
soudeurs qui avaient du mal à distinguer les nuances du rouge
correspondant à la couleur du laitier et du métal liquides. On
a observé également des cas où, après un long entraînement,
les soudeurs arrivaient à la performance dans les positions
faciles mais ils avaient des difficulltés considérables dans les
positions moins accessibles. Parmis de bons vieux soudeurs, il y’en a
eu des personnes qui se dirigaient par l’ouïe non pas par la vue.
Ce fait a été découvert quand un tel soudeur a réussi à
mettre en place une soudure à côté du sillon dans l’endroit
peu accessible et mal éclairé. En
général, pendant les travaux de construction, dans les endroits
difficilement accessibles où les mouvements bien entraînés se déforment,
c’est la vue qui décide de la qualité de l’assemblage. A l’étape
de la formation, l’habileté à
observer reste indispensable. Pendant le soudage, l’arc de soudage est
si intense qu’au début, l’apprenti n’apperçoit pas d’éléments
essentiels au processus du soudage tels que cordon précédent, bain du
métal liquide, laitier liquide. Ce n’est qu’après un long
entraînement qu’il ne fait plus attention à l’arc mais aux
éléments plus importants.
Au cours des examens menés par l’Institut d’Assemblage des Métaux
au centre de formation des soudeurs de l’entreprise
TECHNOL-KONSTRZEBSKI, on a remarqué que le prolongement du travail sur
les dessins de l’endroit de soudure, améliore l’efficacité de
l’observation pratique d’un soudeur. Pareillement, il est plus
facile de trouver dans la foule une personne bien connu que celle que
nous connaissons un peu moins.
Souvent, même à l’issue d’un long entraînement,
l’apprenti ne réagit pas aux consignes du moniteur. Cependant, après
lui avoir montré l’image du bain du métal liquide et du laitier
liquide, l’apprentissage progresse à grande vitesse. La
conclusion qui en découle est qu’il est difficile à
l’apprenti de « dénicher » sur le fond clair de l’arc
éléctrique des éléments peu visibles tels le bain du métal liquide,
le cordon précédent et le sillon de soudage. Pendant
le Cours de coordination et de
contrôle des travaux de soudage, on
montrait et expliquait répétitivement aux participants les
dessins illustrant les mécanismes de formation de l’endroit de
soudure et les façons de mener la source thérmique, élaborés par
l’Institut d’Assemblage des Métaux. On visait à stabiliser
la dépendence de la dynamique du processus de l’image observée. En résultat,
les personnes qui n’avaient jamais eu de contact avec la poignée de
soudeuse arrivaient à obtenir une pénétration à la
racine correcte dans la méthode TIG et MAG.
Alors, la vue et la capacité de distinguer le laitier liquide du
métal liquide sur le fond très clair de l’arc de souder et
celui de l’image obscure du cordon précédent et du sillon de soudage,
est d’une importance particulière. Il est raisonnable de juger
que la vue est très importante ici, mais ce qui est encore plus
important c’est la façon et la technique d’observation et de
perception du processus du soudage. 6.
Rôle de l’ouïe dans la formation des soudeurs.
Un soudeur habile peut, en se dirigeant par l’ouïe,
maintenir la stabilité de la lueur de l’arc de souder et la qualité
correcte du cordon. Il soulage ainsi la vue et diminue la fatigue liée
au soudage. Le son charactéristique dans le tuyau signale la qualité
de la pénétration à la racine.
On a fait un essai suivant : une partie d’apprentis écoutait
(sans possibilité d’observation) des sons produits pendant le soudage
effectué par l’instructeur. On a remarqué que leurs résultats étaient
plus performants en comparaison avec ceux des autres apprentis. 7.
Développement physique. Notre
expérience dans la formation des soudeurs indique que les personnes de
haute taille, sportives et costauds avaient plus de mal à
atteindre la performance pratique que les personnes plus faibles et
moins sportives. Les personnes du premier groupe ne pouvaient surtout
maintenir la stabilité ni la précision dans la conduite de la poignée. Il
paraît que cette remarque manque de corrélation. Pourtant, des examens
approfondis ont permis d’en tirer la conclusion suivante : ce
sont les muscles du poignet et non pas les biceps qui décident de la
facilité dans la conduite correcte de la poignée. Ce qui compte,
c’est l’équilibre entre les muscles du poignet et les biceps. Les
monteurs mécaniciens qui exercent un dur travail physique, doivent
entraîner les muscles du poignet de sorte que les biceps ne limitent
pas la précision des mouvements. Il
s’est avéré que des habitudes et des train-trains jouaient leur rôle
aussi. Les soudeurs qui ont passé du soudage à l’arc avec électrode
enrobée au soudage MAG,
avaient du mal à obtenir une pénetration à la racine
parce que, par habitude, ils essaiaient de faire une passe balancée
avec une feinte étroite (1,5 mm). Les soudeurs TIG qui auparavant se spécialisaient
dans le soudage à gaz ont des problèmes avec la qualité
et la capacité de l’arête. Les habitudes réçus leur emêchent
également d’effectuer l’envers de la soudure sans caniveaux. Les
personnes qui effectuaient leurs mouvements à l’aide d’un
bras entier, avaient du mal à souder. Ceux qui n’utilisaient
que la force du poignet et des doigts étaient beaucoup plus habiles.
Selon l’opinion de plusieurs moniteurs, l’entraînement doit durer
jusqu’au moment où l’apprenti arrête de penser à
ce qu’il fait et commence à souder automatiquement, sans contrôle
de la part de son conscient. Ce contrôle des mouvements agit à
l’instar d’un segement de recouvrement qui ralentit le programme
d’ordinateur. Les
personnes aux troubles de l’équilibre ne sont pas capables de maîtriser
l’art de souder. 8.
Intensité et durée de formation. Trop
d’heures de l’entraînement par jour cause la fatigue d’un
apprenti qui devient plus apte à mémoriser des habitudes défectueuses.
De même, des pauses prolongées affectent l’efficacité de la
formation. Nous
avons fait un expériment : -
un apprenti plus avancé s’entraînait 12 heures par jour, -
un débutant s’entraînait 4 heures par jour La
personne qui pratiquait moins mais systématiqement a obtenu des résultats
plus satisfaisants. La
durée de la formation signifie aussi la croissance des muscles. D’après
nos observations, il est impossible de diminuer la durée de la
formation au dessous de 20 jours de travaux
pratiques. Des pauses trop longues affectent les résultats de la
formation. En prenant en considération la différence de rendement, le
soudeur en méthode TIG et celui en méthode à gaz, vont
effectuer le même nombre de 200 assemblages des tuyaux (75x3.2 mm)
ce qui correspond à 1200 (mb) de tuyauterie. Pareillement, pour
apprendre à souder dans la méthode MAG et avec electrode enrobée,
il faut effectuer autant d’assemblages à même épaisseur.
Un rendement relativement bas découle du fait qu’après avoir fait
50 mm de cordon, le soudant s’arrête pour verifier et évaluer
son travai.
La conclusion que l’on tire de ces remarques est que les normes
européennes n’indiquant que le nombre d’heures de formation sans
parler du nombre de jour, ne prennent pas en considération ces aspects
si évidents de la pratique en soudage relévés ci-dessus. Par là,
il est difficile de les considérer comme optimales. 9.
Acquisition de l’habileté à souder. 9.1.
Entraînement au soudage.
Après avoir apprise la technique, c’est l’entraînement
qui décide de l’infaillibilité. Les soudeurs des chaudières,
quand ils rentrent au travail après le congé, ils font de
premiers cordons d’une manière décectueuse. Le travail trop
intense et le training excessif entraînent de pareils résultats.
Ce qui compte aussi dans le cas de soudage qui se prolonge,
c’est la résistance physique. Les soudeurs qui possèdent une
bonne technique de condiure la poignée ne se fatiguent pas si vite. Le
soudage très intense exige 2, 3 jours de repos. Mais la pause
plus longue affecterait la qualité du soudage. Juste après un
congé, il faut éviter des assemblages très responsables. 9.2.
Expérience.
Il
arrive souvent que des soudeurs plus agés, qui portent des lunettes et
dont la main tremble, effectuent leurs joints d’une manière
beaucoup plus sûre que des jeunes travailleurs avec quelques années
de pratique à peine. C’est le savoir-faire qui y est décisif,
ces soudeurs étants de vrais expérimentés qui « se sont usé
les dents à ce métal », ainsi que la préparation et
le pointage des bords et la mise en point de la performance
d’exploitation d’une soudeuse et la résistance psychique.
On dit qu’un soudeur qui vient d’être formé diffère
d’un soudeur expérimenté en ce qui
le rapproche à un jeune sportif : il supporte mal la
tension psychique.
Chez un soudeur expérimenté , la pratique est accumulée non
seulement dans le subconscient, mais atteint également la conscience ce
qui permet un traitement intellectuel. Cela facilite la conduite
correcte de la poignée de soudeuse et l’alimentation au métal
rapporté dans les condition exceptionnelles. 9.3.
Rôle des cours de formation dans l’acquisition de la maîtrise de
soudage.
Il
arrive qu’il y a « des soudeurs-autodidactes » qui se présentent
aux cours de formation. Ils ont une longue expérience, ils sont considérés
par leurs superieurs en tant que bon spécialistes, capables de passer
l’examen avancé tout de suite. Mais, après leur avoir montré
les exigeances ainsi que le savoir-faire d’autres spécialistes formés,
leur ambition diminue un peu et ils prolongent le temps declaré pour préparation
à l’examen. Au cours de la formation il s’avère
souvent que sa durée sera 50% plus longue que dans le cas des soudeurs
complètement débutants. La raison en est que les moniteurs ne
sont pas enclin à favoriser les personnes trop sûres
d’elles-mêmes qui, en plus, ne veulent pas accepter qu’il
doivent corriger leurs mauvaises habitudes dont l’élimination,
d’ailleurs, n’est pas facile. En cas du soudage, il est évident que
l’efficacité professionnelle c’est le savoir et l’expérience des
générations et sans acquérir ce savoir pendant les cours, les
amateurs n’y peuvent rien. Le niveau professionnel d’un soudeur dépend
du savoir de son moniteur, de l’expérience de ses collegues et de la
responsabilité d’un soudeur en chef qui dirige les travaux. 10.
Système de
formation des soudeurs en Pologne. Sur
le tableau qui se trouve
ci-dessous, on présente 5 nivaux de spécialisation, selon des
inscriptions( ?) dans le livre du soudeur à des époques
différentes. La place la plus elévée est occupée par les soudeurs
des aciers energétiques qui travaillent sur les tuyaux à vapeurs
fortement chargés dynamiquement (plus que 10MPa). Ces tuyaux sont en
plus susceptibles aux éclatements dus aux petits manques d’étanchéité
qui résultent des manques de pénétration non détéctables par
l’examen radiologique, des bulles minimales et des défauts aux
commencements et aux fins des cordons. En pratique, ces défauts peuvent
provoquer un accident de fonctionnement d’une centrale électrique après
quelques jours à peine. A
l’Institut de Soudure, on a organisé un centre de formation
exemplaire pour y passer les examens selon la norme européenne de la
construction. Il existe en Pologne d’autres centres de formation des
soudeurs de montage pour les entreprises qui travaillent à
l’etranger et pour les entreprises d’une qualité exceptionnelle du
pays. Ces centres-là, ont élaboré une programme de formation
des soudeurs de qualité exceptionnelle suivant les exigeances des
domaines particuliers selon les normes européennes et américaines. Les
centre dont il est question, possèdent, en majorité, l’accréditation
de UDT (l’Office de l’Inspection Technique). Pourtant,
la politique de grandes entreprises empêche aux entreprises
concurrentielles d’y former leurs travailleurs. Tableau
– qualification des soudeurs
Explication
des symboles : P=certificat
de base B=certificat
d’examen de qualification R=certificat
d’examen de qualification pour les soudeurs des tuyaux 1=acier
à bas carbon 2.1=acier
peu allié au contenu de 3% d’élement d’addition 2.2=acier
peu allié au contenu de 3% au 5% d’élement d’addition 11.
Conclusions. -
la formation professionnelle (les cours) qui transmet le
savoir-faire d’une génération à l’autre est indispensable
pour assurer la qualité du travail du soudeur, -
la pratique surveillée par un technologue du soudage et se déroulant
sur des constructions importantes est vitale, -
l’application des méthodes de la psychologie cognitive
completant la formation professionnelle ( par ex. préparer l’image de
l’endroit de la soudure de façon à ce que ses couleurs
soient excessivement vivaces et la montrer, d’une manière
répétitive, au soudeur ) permet de diminuer le nombre d’heures de la
formation au 4h par jour. Par contre, le nombre de jours prévu fait au
minimum 20 pour la méthode TIG ou MAG (l’exécution de la soudure
bout à bout dans la position PF), et 20 jours pour le soudage au
gaz et le soudage à l’électrode enrobée (soudures bout
à bout dans les positions PF, PC, HLO45) ; -
la connaissance de la psychologie cognitive et des mécanismes du
traitement de l’information visuelle permet d’éléver les compétences
du soudeur principal en y ajoutant la possibilité de corriger des
mouvements du soudeur ; -
les normes européennes qui n’indiquent que le nombre
d’heures de la formation en oubliant le nombre de jours ainsi que le
nombre d’assemblages réalisés au cours de la formation, ne sont pas
très précises, -
l’apprentissage du soudage au gaz avant celui de TIG ainsi que
l’apprentissage du soudage avec électrode enrobée avant celui de
MAG, ne se révèlent bénéficiaires qu’au début de la
formation, en fin des comptes il freine l’atteinte des effets optimaux, -
le processus d’apprentissage devrait donc commencer par les méthodes
les plus modernes (MAG, TIG) qui sont moins compliquées, pour passer
ensuite aux méthodes plus anciennes et plus compliquées, -
le soudeur bien expérimenté diffère d’un jeune
travailleur par sa résistance psychique qui se traduit par
l’infaillibilité dans l’exécution des assemblages hautement
responsables (nous pouvons observer une interdépendance pareille dans
le sport, par exemple, à l’occasion des competitions de grande
importance). |
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